il n’y a pas une minute à perdre…

Peut-être rêvez-vous du moment d’après, du moment où le confinement sera terminé, de ces plaisirs retrouvés et de notre soi-disant liberté retrouvée…Mais la course aussi sera retrouvée, alors il est temps de regarder ce que vous vivez.

Il n’y a pas un jour, ni une heure, ni même une minute à attendre pour être heureux. Etre heureux maintenant, car qu’elle que soit l’illusion que nous entretenons nous ne savons pas de quoi est fait demain.

J’étais en train de construire mon projet de vie nomade, quand cette crise est arrivée, celle-là, parmi d’autres…comme stoppée en plein élan, je me suis débattue d’abord. Je ne peux pas m’arrêter  : mon chemin de vie est dans le voyage…

Puis je me suis laissée faire, j’ai lâché…

Qu’est-ce que je recherche dans le voyage ?

J’ai laissé cette question infusée toute la semaine…

Je recherche surtout cette qualité d’Etre, cette qualité de relation aux autres, et à mon environnement. Je recherche mon regard qui change, mon coeur qui s’apaise, la joie des découvertes et le plaisir du partage.

Après seulement ces quelques jours de ralentissement forcés, je comprend que j’ai déjà tout cela.

Oui, j’ai tout cela, à portée de main, à portée de coeur…

Je peux avoir tout cela ici, avec mon brin de jardin, avec mes échanges, avec mon coeur et mon être tout simplement…Ma plus grande liberté reste intérieure. Le plus grand pouvoir que je peux gagner est le pouvoir d’être bien partout, mais surtout d’être bien en moi.

Alors je prends le rythme dont je rêvais, mon propre rythme. Celui de mon corps, celui de ma créativité, celui de ma contemplation, et je rentre dans un autre espace temps. (Aussi incroyable que ça puisse paraître je trouve déjà que mon week-end avance trop vite !)

Bien sûr, je remercie tous les jours ce réseau qui me permet d’être en lien avec ceux que j’aime, mais je sais que j’ai tout en moi.