Suivre le vent ou naviguer à l’intuition

Quand j’ai écrit la « méthode » Devenir capitaine de son navire, je l’ai fait dans le cadre d’un travail universitaire, mon mémoire pour le DU de Psychologie Positive. Je l’ai retravaillé pour que le rendu soit plus « lisible » dans des articles que je vous ai partagés sur ce blog. Mais le fond est resté le même, à part des petits ajouts d’outils tirés de la PNL (Programmation Neuro-Linguistique). Quelques temps après, j’ai eu la sensation que j’étais tiraillé en mon fort intérieur, par ce côté très « décisionnaire ». Je me fixe un objectif, et je met en place ce qu’il faut pour l’atteindre. En fait, il manque un aspect très important, dont j’ai assez peu parlé : l’intuition et les synchronicités.

Les synchronicités : faire attention aux signes de la vie

J’ai découvert les « synchronicités » dans le livre « La prophétie des Andes« , il y a près de 15 ans… Et je pense, que c’est ce qui a commencé à me mettre sur le chemin de mon intuition.

Je découvre en faisant cet article, que le terme synchronicité, vient de Jung ! « Dans la psychologie analytique développée par le psychiatre suisse Carl Gustav Jung, la synchronicité est l’occurrence simultanée d’au moins deux événements qui ne présentent pas de lien de causalité, mais dont l’association prend un sens pour la personne qui les perçoit » (extrait Wikipédia).

Donc les synchronicités, et mon intuition m’aident à définir ou à redéfinir mes objectifs. Au début, il était vraiment important pour moi de définir mes objectifs, et de mettre tout en place pour les atteindre. En effet, cela représentait souvent une sortie de zone de confort pour moi. Je lançais mon sac par dessus le mur (* Florence Servan-Schreiber) pour être sûre de ne pas me dégonfler. Je m’accrochais aussi à mes objectifs parfois, car je mélangeais encore ma peur et mon intuition.

L’intuition : la petite voix qui nous guide

Puis, j’ai appris à plus l’écouter. J’ai appris à distinguer dans les petites voix, celles des peurs qui cherchent à protéger (parfois trop) et celle de l’intuition qui montre le chemin.

Une des fois marquantes où mon intuition m’a indiqué le chemin est lorsque j’ai choisi ma destination pour un voyage en 2016 : Bali. C’est comme si la zone de la carte du monde s’était éclairé. Le choix était d’une clarté absolue, et le voyage s’est déroulé de cette manière-là.

Maintenant, je suis de plus en plus à l’aise avec cette notion, même si elle doit paraître saugrenue à certains. Et je n’ai pas peur de dire que je gère mon entreprise avec mon intuition. Cela ne veut pas dire que je n’ai pas une gestion financière et économique également, mais que j’écoute mon intuition sur les projets et collaboration à accepter. Le résultat ? Je travaille actuellement avec des personnes, avec qui je partage bien plus qu’un contrat, mais des valeurs, une éthique, et même des rêves…

L’intuition m’apporte la souplesse du bambou, quand l’objectif seul, et la planification me ferait devenir rigide. Elle me permet de confirmer mes choix, de les rendre de plus en plus fluides.

J’imagine que le capitaine écoute aussi cette petite voix, qui le guide, au-delà des outils de météo ou de cartographie. Bien sûr, cette voix est fluette au début. Ne pensez pas l’entendre, si vous courez tout le temps, si vous avez tout le temps du bruit autour de vous ou dans votre tête…

Donnez-lui la place de s’exprimer, et faites-lui confiance. 

 

Un autre article sur l’intuition par ici

3 commentaires sur “Suivre le vent ou naviguer à l’intuition”

    1. non, c’est juste que j’ai mis une modération, car je suis très vite spammée par les commentaires 🙂 voilà ça apparaît ! Merci !

  1. « Tellement de mots , de réflexions , de recul , de loupé , de trahison ,de leurres , de confiance , de lacheté , de promesses transluciďes … depuis si longtemps avec un temps rarement perdu mais oublié … un temps révolu qui malgré un social bien cadré …sera toujours un temps gommé – avant le passé momifié – enfin le temps d’aller lâcher tout ce chagrin * dans le pelage de l’animal de pouvoir . »

    * bien verni

    ( je vous suis depuis des lunes … à travers un « tellement – trop » de phrases , d’émotion …etc … se dévoile une petite fille triste qui s’accroche …)

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