Bilan de l’année

Quand certains commencent le calendrier de l’avent, je commence à réfléchir à mon bilan de l’année. Il y a 4 ans, mon compagnon m’offrait une journée de stage avec une coach pour réaliser le bilan de son année et les projections sur la nouvelle année. Depuis, c’est une tradition que je garde, et qui est importante pour moi. Il m’arrive même de le réaliser 2 fois par an, un bilan en fin d’année « scolaire », et un autre en fin d’année civile. J’aime ces temps où je prend du temps pour faire le point.
Où j’en suis dans ma navigation ? Ai-je gardé le cap ou ai-je dérivé, emportée par les marées ?
Ce bilan va se porter sur les différents aspects de ma vie : personnelle, relationnelle, amoureuse, professionnelle, financière, santé… Selon mon ressenti et mon besoin, (et l’actualité de l’année) je vais approfondir plus ou moins certains domaines.

Je choisis tout d’abord une thématique, et puis je vais retracer les événements marquants de l’année dans ce domaine. Par exemple, dans le domaine professionnel, quels projets / contrats j’ai eu sur la période ? L’idée n’est pas forcément de faire une liste exhaustive mais de faire le point sur les projets auxquels j’ai consacré beaucoup de temps, ceux qui m’ont marqué, apporté, nourri ou ceux qui ont été particulièrement difficiles.
Ceci me permet de prendre du recul par rapport à ce qui s’est passé, de faire le point sur ce que je ressens par rapport à tout cela, et de définir ce que je souhaite pour la suite.

Cette année, j’ai eu un gros projet qui m’a occupé environs 3 mois et demi. Il représentait environs 40% de mon chiffre d’affaires. Il était lié à « mon métier d’avant ».  Lorsque je l’ai accepté, je ne l’ai pas accepté avec coeur et envie, mais parce que je ne me suis pas autorisée à refuser. Pour certains, refuser un contrat en indépendante est une folie ? D’autres pourraient me dire, mais pourquoi l’avoir accepté si tu n’en avais pas envie ?
Je dirais qu’à chaque fois que j’ai fait un choix qui ne m’a pas nourri (mais qui m’a quand même appris quelque chose sur moi), c’est que je l’ai fait par peur. J’ai eu peur que si je refusais ce contrat, je ne trouverai pas d’autres contrats. Par sécurité. M’assurer dès le début de l’année la moitié de mon chiffre d’affaire, c’est confortable. Et on y revient. Le confort. Thomas d’Ansembourg écrivait « le bonheur n’est pas nécessairement confortable ». Et oui, le confort nourrit peut-être son estomac, mais pas son âme.

Lorsque je fais parallèlement à mon bilan de l’année, mon bilan financier, je me rends compte que je m’en sors un petit peu moins bien que l’an dernier au niveau du chiffre d’affaires. Pourtant, cette année a été beaucoup plus « chargée » que la précédente.

Je pourrais en tirer différentes leçons, celle que je décide de retenir est celle-ci. Si tu cherches le confort, si tu ne cherches pas à décider par rapport à ce qui est important pour toi, ce qui te nourri, tu arriveras juste à travailler comme une malade pour pas grand chose de plus. Cherche là où tu te réalises, cherche là où tu contribues au monde, et tu recevras l’Abondance.
J’aurais pu trouver plein d’autres explications, c’est celle-ci que je choisis car c’est celle qui me portera dans la direction où je veux aller.

Le temps de bilan n’est pas fini…Il va m’accompagner pendant ces dernières semaines de décembre, sur un plan plus personnel maintenant. Je vous proposerai certainement d’autres articles à ce sujet.

Et pour vous, c’est quand l’heure du bilan ? N’attendez pas 80 ans…le changement, c’est maintenant ???? !