Le premier pas….passez à l’action !

Ce matin, alors que mes plans ne se déroulaient pas comme prévu, j’ai écouté une vidéo de David Laroche sur le fait de réaliser ses rêves. Je classe ces vidéos dans les vidéos inspirantes, je ferai un article à l’occasion dessus. Il parle dans cette vidéo de l’importance « du premier pas », ce dont je vous parlais rapidement en ouvrant ce blog.

Ces derniers temps, j’ai porté un autre regard sur mon parcours pour regarder tous ces premiers pas et ce qu’ils m’ont apportés. Souvent, on ne connaît jamais leur valeur avant plusieurs années.

Sur la page « à propos », vous pourrez lire qu’à 8 ans (de mes 8 ans à mes 20 ans, en fait), je voulais devenir journaliste, et que j’avais créé mon propre journal. Je me souviens très bien de cette envie que j’avais de ne pas attendre d’être en « âge » de devenir journaliste pour commencer à vivre mon rêve. Finalement, c’était là un premier pas.

Je me souviens du premier livre de développement personnel que j’ai lu : « Cessez d’être gentil, soyez vrai ! » de T. d’Ansembourg et cette envie après d’écrire et d’échanger sur ce sujet.

Je me souviens de la première formation de développement personnel que j’ai fait, grâce à ma responsable qui me l’a financé, une introduction à la PNL. C’était en 2009, 8 ans, 8 ans que je n’ai pas arrêté de me former. Résultats : ma vie n’a plus rien à voir avec ce qu’elle était. Je me posais la question du « pourquoi » de mon travail, j’étais régulièrement stressée, et limitée dans énormément de projets ou d’activités par mes peurs.

Aujourd’hui, je me sens utile, nourrie, et épanouie grâce à mon travail. Je supporte mal le stress car je m’en suis déshabituée, et je repousse régulièrement mes peurs (grandes ou petites) pour vivre de nouvelles expériences et me découvrir différemment à travers cela.

Je me rappelle aussi le premier pas de ma relation amoureuse, oser se jeter à l’eau ! Je garde cette sensation présente en moi, de ne pas faire le choix du « conformisme » mais de choisir quelqu’un qui m’aidera sur la voie de la réalisation de mes rêves.

Il y a quelque temps, j’ai compris quelque chose d’important pour moi… Je ne sais pas si ça vous parlera. J’ai compris que j’avais comme 2 parts en moi, très importantes.

Il y a la part qui a envie d’aller de l’avant, la partie rêveuse et inspirée, la partie qui a envie de se dépasser, de faire des expériences, de grandir et de voir grand. Celle-là est toujours partante et mets en place les projets, trouve les idées…
Et puis il y a la part qui a peur. Peur de perdre, peur de manquer, peur d’échouer, de se tromper… Celle-là freine les élans, alerte sur les risques, crispe, tend voire bloque tout désir d’action.

Parfois, je parle d’une part ou de l’autre. Et mes paroles n’ont rien à voir !

J’accepte d’avoir ces deux parts en moi, j’accepte de ne pas toujours parler de la même part de moi, et ça, même s’il s’agit du même sujet !
Chacune apporte ses enseignements, ces deux parts créent mon équilibre. L’une représente l’initiative, la créativité et le passage à l’action. L’autre amène plus de réflexion, de lucidité et pourra aussi apporter de précieuses informations pour la réussite du projet (si elle ne le bloque pas totalement).

Lorsque je me suis inscrite au TEDx SaintDenisWomen, c’est la part qui Ose, qui a parlé. Elle était enthousiaste, remplie d’énergie, en train de réaliser un rêve ! Quand j’ai eu le premier mail qui me convoquait à un entretien, c’est la deuxième part qui a pris le relais : « mais pourquoi j’ai fait ça ? ». Bien sûr, elle me soufflait de ne pas y aller. Mais j’avais déjà « lancé mon sac par dessus le mur », c’est à dire que j’en avais parlé à quelques personnes importantes. Je savais que je ne pouvais pas me débiner, si je voulais continuer à pouvoir me regarder dans un miroir. Ensuite, quand la part qui a peur s’est à nouveau manifesté, je m’étais déjà engagée. Dans ce cas, cette part qui a peur me souffle les moyens de gérer cela : travailler, s’entraîner, se faire aider, et canaliser son stress.

Accepter ces deux parts en moi, c’est voir ce que chacune de ces parts apportent.
Accepter ces deux parts en moi, c’est prendre du recul pour savoir comment les aborder.
Accepter ces deux parts en moi, c’est mieux me connaître pour savoir comment naviguer.