Bilan du défi « instant présent »

Le mois de janvier était un mois que j’avais dédié à l’instant présent et à la pleine conscience. Je vous avais parlé dans cet article (l’instant présent) de ce qui m’amenait à penser que c’était réellement important et une clé du bonheur pour moi. Et puis, je vous avais partagé ici (défi: rester dans l’instant présentun bambou face à la tempête) les difficultés que je pouvais rencontrer également.

C’est vrai que le retour au travail et au quotidien m’a donné moins le temps de m’observer par rapport à cela. Mais je vais vous partager avec un regard rétrospectif, le bilan que je peux en faire.

En ce qui concerne la méditation, je n’ai pas forcément méditer tous les jours, de manière formelle. Parfois, j’oubliais totalement (surtout en vacances), d’autre fois,  je me levais déjà très tôt pour aller travailler et  je n’était pas prête pour me lever encore plus tôt …

Mais mon défi n’était pas, en soi, de méditer. C’était d’être plus présente dans l’instant, de « mettre plus » de pleine conscience dans ma vie.

J’ai pu affronter de nombreux défis, des moments où je me disait que je n’avais pas forcément envie de vivre “cet instant présent” là ! Et malgré tout, cela a transformé le vécu de beaucoup de moments…comme les 4h d’attente, pour un billet d’avion à l’aéroport de Maurice.

Avec la reprise du travail, cela m’a permis de mieux gérer à la fois mon énergie et ce que j’offrais au groupe ou à la personne avec qui je travaillais.

Dans les moments difficiles, cela m’a permis de faire un parallèle. En randonnée, quand je suis proche du sommet, je regarde l’objectif pour me donner du courage. Mais quand j’en suis trop loin, et que c’est très dur, je me concentre sur chacun de mes pas. Un pas après l’autre. Pleinement dans le moment, dans l’effort, accepter que ce soit dur, et voir qu’un pas après l’autre, j’avance !

Ce défi m’a permis d’être plus connectée à mes sensations corporelles. Ecouter mes besoins pour manger, pour me reposer, etc…

J’ai ressenti beaucoup plus de gratitude. Pour des couchers de soleil, pour des rencontres, des échanges, des moments avec des amis, des phrases dites, des échanges…

J’ai repris du temps pour aller peindre, et le magnifique atelier où je peins est une invitation à la contemplation et à la pleine conscience. J’ai ressenti alors cette pleine présence, dans un geste qui peut paraître inintéressant et banal : mélanger de la peinture.

Je vois donc tout le bien que cela me fait.  J’observe aussi toute l’attention à maintenir, de façon constante pour ne pas repartir trop souvent ou trop longtemps dans ces travers d’anticipation. Et je souhaite maintenir cette même intention en février et tous les mois qui suivent…