Changement : laisser mourir l’ancien pour renaître à soi

Il était une fois un changement

Les changements commencent toujours par une première fois. Cette première fois a ce goût unique, qui nous fait garder ce précieux souvenir au creux de notre cœur. Pourtant, aucun changement n’arrive d’un seul coup. Il se tisse progressivement. La première idée aura traversé votre esprit, il y a peut-être bien longtemps. Pendant longtemps, elle n’aura pas été réellement envisagée, jusqu’au déclic !
Même si, il y a aussi des changements plus brusques, et des personnes qui font des changements du jour au lendemain… Je crois que je n’en ai jamais connu de tels. Ma nature, mon tempérament me pousse à l’équilibre, la réflexion, la prudence, le pas à pas…. Parfois, j’aimerais me risquer à des changements plus francs. Mais je sais aussi tout ce que m’a apporté cette construction. Elle prend du temps, mais elle est solide.

Le passage à l’action, seul symptôme du changement ?

Pourtant, pour chaque projet, pour chaque construction, il y a des pas importants, des étapes clé qui nous ancrent dans un changement. On pense souvent que c’est le passage à l’action. Souvent, on attend que notre environnement change. Pour enclencher ce passage à l’action, on attend alors que nos conditions extérieures soient plus adaptées. Ainsi, j’ai longtemps cru que le changement était directement lié au passage à l’action.

Mais alors pourquoi ce passage à l’action ne s’inscrit pas souvent dans la durée ? Pourquoi ne devient-il pas une nouvelle habitude ou une nouvelle étape de vie ? Le passage à l’action est la phase émergée de l’iceberg. Bien sûr, c’est la plus visible. Seulement, cela ne permet pas de voir si le changement est durable, si les fondations sont solides. On sous-estime trop souvent les freins ou les moteurs profonds nécessaires à ce changement. Pourtant, c’est cela qui expliquera la durabilité  et l’approfondissement (ou non) du changement.

Les cycles de vie et de mort au cœur de chaque changement

Néanmoins, je crois aussi que dans ce balancier de l’ancien vers le nouveau, du nouveau vers l’ancien, nous avançons vers un changement durable. Ceci nous permettant d’aller voir ce qui au plus profond de nous doit mourir pour laisser renaître une nouvelle peau, plus adaptée à notre évolution actuelle. Tel le gecko, il nous faut apprendre les cycles de vie et les cycles de mort. Apprendre à laisser le passé, rentrer dans cette nouvelle étape avec la fraîcheur de la naissance et l’expérience de nos vies antérieures. Une expérience nourrie alors de sagesse, et débarrassée de rancœurs.

Et si l’acceptation de ces cycles, si l’acceptation de ce qui a été mais n’est plus, si l’acceptation de ce qui n’a pas été et ne sera jamais, nous permettait d’enclencher maintenant les changements qui sont bons pour nous ?

Accepter de quitter notre ancienne peau et renaître dans une nouvelle.

Finalement, lors de chaque changement dans ma vie, j’ai quitté une peau plus ou moins difficilement pour renaître. Dans ce changement, cela signifie toujours laisser partir, avec amour, pardon et acceptation…L’aspect le plus important du changement est donc intérieur avant tout, un changement de point de vue, un changement de posture.

Et si la thématique du changement vous intéresse, retrouvez les articles de David :

Faire les « bons » choix ? et si les mauvais n’existaient pas ? !

Choisir sa vie

Et si vous voulez avoir une autre vision du pardon, je vous recommande les travaux d’Olivier Clerc : https://www.youtube.com/watch?v=in7moSRSTBQ